
La lumière entre comme une présence, et tout devient calme.
La pièce s’ouvre comme un souvenir mal rangé. La lumière entre sans frapper, touche les choses, puis s’enfuit vers le dehors. Quelqu’un est là, ou peut-être pas. L’air semble tenir la place des mots. Rien ne commence, rien ne finit — juste le passage, immobile.
Entre l’éclat et le souffle, les fleurs racontent le passage du temps.
Les fleurs ne posent pas de questions. Elles existent entre l’éclat et l’effacement. La lumière les traverse, la couleur se souvient, la matière respire. Rien n’a besoin d’être dit — tout se comprend avant même d’être vu.


Une porte s’ouvre sur le bleu, et le silence devient horizon.
La mer attend derrière la porte. L’eau touche la lumière, puis recule. Rien n’appelle, rien ne retient. Le seuil garde le secret du passage, cet instant où le dedans et le dehors cessent de s’opposer.

Entre l’éclat et le souffle, les fleurs racontent le passage du temps.

La lumière entre comme une présence, et tout devient calme.
