Un matin suspendu, où le silence tient lieu de compagnie.
La scène tient dans un souffle. Une tasse, une fenêtre, un corps qui regarde ailleurs. Rien ne bouge, pourtant tout se dit. Le temps se déplie entre la vapeur du café et la lumière du matin. Ce n’est ni l’attente ni le repos, c’est l’entre-deux, l’endroit précis où le silence prend forme.


Il marche dans la lumière comme on traverse un souvenir.
Il avance sans savoir si la rue le mène ou le retient. Les murs respirent, la lumière s’éteint puis revient, sans ordre. Le pas hésite, le regard s’efface, ou peut-être l’inverse. Tout semble partir d’ici, ou finir ailleurs.

Il marche dans la lumière comme on traverse un souvenir.
