Son regard traverse le silence comme une mémoire ancienne.
Le regard ne cherche rien. Il traverse, il sait. La présence tient dans la distance, dans ce souffle invisible entre lui et le monde. Le silence devient une force, la force devient écoute.


Il attend, calme et fidèle, dans la chaleur d’un rayon d’or.
Il s’est arrêté là, entre deux marches, comme s’il gardait le seuil du temps. Le monde tourne ailleurs, lui ne bouge pas. Le regard tient lieu de parole, la lumière s’y pose, puis s’y perd.

Son regard traverse le silence comme une mémoire ancienne.

Il attend, calme et fidèle, dans la chaleur d’un rayon d’or.