Peindre, pour moi, c’est avant tout sentir.

La main devient un prolongement du cœur — elle touche la couleur, la fait naître, la laisse respirer. Il y a dans chaque geste une part d’instinct, de fragilité, de vérité. Rien n’est tout à fait prévu : la peinture se dépose, se transforme, raconte ce que les mots ne savent pas dire.

Dans mes toiles, la main garde sa trace, visible ou invisible.
Elle relie la nature à l’émotion, le mouvement au silence. J’aime qu’elle laisse une empreinte imparfaite, humaine, vivante. C’est dans cette imperfection que se cache l’authenticité — celle que je cherche, chaque fois, entre la matière et la lumière.

Patricia Forget.
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