Il y a, dans le regard des bêtes, quelque chose qui échappe. Pas un instinct, pas une force, mais une conscience qui ne demande rien et pourtant s’impose. Ici, les animaux ne sont pas représentés : ils émergent, comme s’ils portaient avec eux un morceau du monde ancien.
Chaque figure vient avec son propre silence, sa mémoire du territoire, sa manière de tenir face à la lumière. Rien n’est apprivoisé. Rien n’est ornement. Ce sont des ânimas — des êtres traversés par le vivant, debout dans leur vérité simple, indomptable, familière et lointaine à la fois.
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