Entre les couleurs et les jours
PatExpos existe parce qu’il fallait un lieu où tout ce qui naît dans l’atelier puisse trouver une direction. Pas une vitrine, pas un espace décoratif : un territoire où les gestes, les matières et les silences puissent cohabiter sans contrainte.
Ce site rassemble ce que je poursuis depuis longtemps : la volonté de donner forme à ce qui passe trop vite pour être retenu, les traces d’un regard posé sur des choses simples, la manière dont la nature, les êtres et les instants laissent une empreinte plus durable que la parole.
Chaque tableau que je crée porte une histoire qui ne s’écrit pas vraiment. Il y a la lumière qui s’impose, la couleur qui insiste, les contours qui se cherchent. Il y a aussi ce qui ne se voit pas : les arrêts, les doutes, la patience obligatoire, l’obstination parfois. L’art ne s’explique pas, il avance. Et moi avec lui.
Ce site est né pour rassembler ces fragments.
Les présences humaines, qui ne disent jamais tout.
Les ânimas, ces vies qui regardent autrement et que je tente d’approcher sans les enfermer.
Les souffles de la nature, qui déplacent tout sans bruit.
Rien n’est pensé pour correspondre à une mode ou une attente. Tout est là parce que c’est ainsi que ça s’est construit, à la main, au rythme du jour.Et puis il y a moi, au milieu.

Patricia Forget


C’est ici que je pose ma photo — non pour paraître, mais pour rendre le lieu plus vrai.
Je suis Patricia Forget, celle qui tient les pinceaux, celle qui regarde beaucoup, celle qui cherche à comprendre le monde par la couleur plutôt que par la phrase.
L’art n’est pas mon métier. C’est ma manière de respirer.
Ce blog fait partie du même mouvement. J’y écrirai non pour expliquer mes œuvres, mais pour éclairer ce qui les précède : les chemins que la main emprunte, les petites révoltes intérieures, les découvertes, les réflexions qui s’invitent sans prévenir. Parfois ce sera une pensée, parfois un récit, parfois une question laissée telle quelle.
Un espace pour montrer ce qui ne se voit pas sur les tableaux, ce que les photos ne racontent pas.
PatExpos est un lieu ouvert.
On y entre par curiosité, par émotion, par hasard.
On y revient peut-être pour une couleur, pour un souvenir, pour une sensation qui ne veut pas disparaître.
Ce n’est pas un musée. C’est un passage — entre ma main, et le monde qui la traverse